Les Onmyōji : Civils contre Kaijin.

L'onmyōdō  est une doctrine ésotérique traditionnelle japonaise, qui mélange les sciences naturelles et l'occultisme. Elle est basée sur les philosophies chinoises des cinq éléments (Wu Xing) et du yin et yang. Au Japon actuel on définit ces sortes d'exorcistes comme un type de prêtre shinto et bien qu'il y en ait beaucoup qui se réclament médiums et spiritualistes, ils continuent à porter la marque d’une figure de l’occultisme.

"Onmyōji" est le titre qui désigne les personnes avec ce titre étaient des pratiquants professionnels d'Onmyōdō, spécialistes en magie et en divination. Prêtres (kannushi) et prêtresses (miko) shintô peuvent être rompu à l'art d'Onmyōdō, mais pas nécessairement. A Okuse, la formation se fait au sanctuaire d'Aramatsuri-no-miya dans la vieille ville, à Takamatsuzuka. Certains prêtres de ce temple sont formés très jeunes aux arts occultes afin de combattre eux aussi les kaijins, lorsqu'ils en ont le pouvoir. L'apprentissage est rude et long et ne deviennent exorcistes que ceux qui ont une grande résistance mentale. Un clan entier, le clan Sakurazukamori ("Gardiens du tumulus de cerisier"), s'est dédié à faire de leurs membres les plus aguerris des Onmyōji d'Okuse.

Leurs responsabilités actuelles sont variées : elles incluent des tâches concernant le suivi du calendrier et des devoirs mystiques comme la divination et la protection de la ville contre les mauvais esprits, prédire les influences favorables ou néfastes dans la terre ou aussi convoquer et contrôler des shikigami. Armés de Gohei, d'Ōnusa ou des très connus O-fuda, il leur est possible de s'opposer aux Kaijin car ayant appris à manipuler la forme positive du fuzen, le Yoku. Avec lui, les Onmyōji peuvent repousser les kaijin, exorciser les humains possédées par ces derniers, ériger des barrières temporaires mais aussi et surtout ressentir précisément le fuzen corrompu. Ils sont souvent appelés à l'aide par la population de la ville ou parfois même par les Tokusatsu.