Bestiaire.

« Ce drôle de kaijin est une forme éternellement larvaire, que l'on voit peu, de la taille d'un gros bébé humain. Ils sont repoussants, la chair à vif et rampent de manière grotesque. Ils passent leur temps à dormir et se nourrissent des songes des humains, dans lesquels ils se glissent, prenant une forme immatérielle. Ils dégagent une forte odeur putride, pour repousser les prédateurs. Pas agressifs, ils n'attaquent que pour se défendre, en émettant un nuage de gaz empoisonné qui leur permet de s'enfuir.
Ces créatures sont encore mystérieuses, bien que certains pensent qu'il s'agit de victimes d'Ijime ou d'Ikkikomori mais il est difficile d'en être sûr. Elles aident parfois les humains, de manière très aléatoire, en leur montrant en rêve des solutions à leurs problèmes. »

« Ces Kaijin sont hautement instables. D'une taille humaine, ils sont d'une pâleur ignoble, veinés de bleu, et leur tête n'est plus qu'un amas glandulaires exponentiel entre le gris et le noir, les rendant monstrueusement difformes au point qu'il ne subsiste ni œil, ni bouche. Ils errent comme des zombies dans les rues du vieux centre-ville, d'un pas amorphe et trébuchant.
Ils ont la particularité d'exploser lorsqu'ils sont menacés, les amas noirâtre de leur corps contenant un dérivé de nitroglycérine qui déclenche une puissante explosion pour peu qu'on tente de les frapper. Cela se solde généralement la mort du kaijin et de son ennemi, la violence de l'explosion pouvant aisément détruire un gros camion.
Les Mokumokuren sont des kaijin artificiels qui se sont échappés des laboratoires – ou plutôt ont été remis en liberté comme expériences ratées... »

« Sous cette forme finale, ces kaijin sont capables de voler et disposent d'un œil au centre du torse, n'ayant presque plus rien d'humain. Ils se reproduisent en agressant des femmes humaines. L'enfant deviendra un Tengu lors de la puberté.
Cleptomanes, ces créatures vivent dans des sortes de nids composés de centaines de babioles enchevêtrées les uns aux autres, leur faisant parfois des lits entier de pierreries. Ils ne sont agressifs que si l'on s'approche de leurs possessions et attaque quiconque tente de les voler. Parfois, les Konoha Tengu se montrent éclairés, voir lucides, et guident les égarés dans les dédales du vieux centre-ville. Mais il y a un prix souvent élevé... Et il vaut mieux payer le Konoha Tengu à temps. »

« Les Tengu sont des kaijins qui ont encore une bonne partie d'attributs humains, à l'exception du visage, remplacé par un bec difforme métallique et des mains qui semblent pareilles à des serres de métal. Ils attaquent les yeux de leurs victimes, vivant en bande de plusieurs individus. Ils sont irrésistiblement attirés par tout ce qui brille, simple verroterie ou véritable pierre précieuse, qu'ils collectionnent compulsivement. Ils sont nés de personnes envieuses, du désir de possession de ce qu'ils n'avaient pas et de leur frustration face à ce besoin irrépressible. Ils étaient souvent cleptomanes avant de se transformer.
Les Tengu sous cette première forme ne se reproduisent pas, ils mutent petit à petit pour devenir le Konoha Tengu, le processus pouvant prendre des mois. »

« Ces créatures ne sont jamais bien loin de l'antre d'un Shinigami, étant leurs pantins et combattant pour ces autres kaijin. Ce sont des monstres humanoïdes se déplaçant avec lenteur, traînant des pieds, d'un blanc surnaturel tâché de noir. Graphiquement, ils ne sont pas très éloignés des humains et pour cause, ils sont en réalité nés des victimes des Shinigami, dont le calvaire continue jusque dans la mort. Ils dégagent une vague odeur de putréfaction et attaquent en tentant d'étrangler leurs victimes, ou en les vidant de leur sang mais ne sont pas très redoutables pris séparément, bien qu'une bande entière soit un danger certain. »

« Les Todomeki sont de drôles de masses de chair blanchâtre, à l'apparence variable et dotés d'un œil central, d'une taille moyenne, allant du mètre de diamètre à plus de deux mètres. Ils semblent toujours suinter d'une espèce de lymphe, se déplaçant en une reptation lente, laissant derrière eux cette substance porteuse de nombreux germes. Ces kaijin sont vecteur de nombreuses maladies, n'étant jamais très loin des hôpitaux. Les personnes ayant une santé de fer sont leur cible favorite et ils prennent plaisir au contact de ces gens sains, causant lentement leur déchéance en leur inoculant des maladies diverses, avec un contact répété, nuit après nuit. Ils plongent leurs proies dans un sommeil artificiel et peuvent ainsi se lover contre elles pour affaiblir leur corps. Ils ne reste au matin qu'une vague trace de lymphe sur les draps.
L'on raconte que ce sont d'anciens porteurs de maladies comme le sida ou le cancer, jaloux et haineux des personnes saines, condamnés à mourir de leur maladie qui sont les plus susceptibles de se transformer en ces kaijin. »

« Ces Kaijin sont dotés d'une grande force physique et sont particulièrement résistants au contrôle mental, se plongeant dans une sorte de rage berserk lors des combats. Plus ces derniers sont sanglants, plus le Satori devient puissant physiquement, sa force se décuplant en une rage aveugle. L'on dit souvent qu'ils sont trop stupides pour être contrôlés mentalement, ce qui n'est pas forcément vrai, car le Satori peut se montrer plus retord qu'on ne le pense, et une bande de ces kaijin grégaires est un danger à ne pas négliger.
Malgré qu'il ne soit pas rare d'en rencontrer, les Satori sont d'essence mystérieuse et l'on ne sait guère encore ce qui peut transformer un humain en ce kaijin, bien que quelques pistes conduisent aux victimes de violences physiques - femmes battues, adolescents bizutés, etc - mais rien n'est moins sûr.
Ils semblent prendre plaisir à la compagnie de leur espèce, étant l'un des rares kaijin à ne pas s'attaquer les uns, les autres et sont étrangement sociaux entre eux. Ils ont leur propre langage et leur propre code de conduite. Ils restent uniquement dans le vieux centre-ville et ne semblent pas attaquer les humains, seulement les porteurs d'unités et les autres kaijin, en particulier les Otoroshi dont ils sont les ennemis naturels. »

« Orochi est une espèce de kaijin particulièrement rare. Créature formée de sept têtes comme l'hydre mythologique, ces têtes repoussent si on les coupe, aussi est-il seulement possible de tuer ce kaijin en lui transperçant le cœur. La formation d'un Orochi est mal connue mais serait une expérience de groupe de la Yomutsu Corp. et il n'en existe pas à l'état "sauvage". Chaque tête semble complètement indépendante de l'autre, capable de penser et se mouvoir par son cerveau propre. De même, il est quasiment impossible de contrôler mentalement ce kaijin, puisqu'il faudrait pour cela affecter sept esprits en même temps.
L'Orochi attaque mentalement, et physiquement, ses puissantes mâchoires pouvant broyer une barre d'acier et son corps est blindé aux attaques. Il lance des sortes d'ondes mentales par ses sept gueules et est donc un ennemi redoutable. »

« Ennemis naturels des Satoris, ce sont de redoutables masses de muscle et d'acier, capable de broyer une tête dans le creux de leurs gigantesques poings renforcés. Ils attaquent aveuglément tout ce qui passe sur leur territoire, sans aucune subtilité, réduisant simplement les malheureux en une pulpe sanglante. Ces kaijin ne connaissent pas la pitié ou la retenue, se montrant immédiatement agressifs, frappant sitôt que quelque chose passe près d'eux, humain, animal, autre kaijin même plus redoutable. Ils sont d'anciens humains violents, maris tabassant leurs femmes, voyou frappant l'écolier pour lui voler ses affaires, et tout ce que l'humanité fait comme raclures ultra-violentes.
N'étant pas du tout subtils, ils frappent et c'est tout, s'acharnant même si cela échoue, frappant inlassablement le même point, encore et encore, quand bien même cela ne fonctionnera jamais. Les Otorochi semblent ignorer le concept même de peur ou de retenue. »

« Les Jubokko ressemblent à une masse grossière et mouvante de tentacules phalliques, entourant un gros œil démesuré. Ils sont cependant relativement petits - environ un mètre de diamètre - et sont une espèce qui se forme des pervers et autres pédophiles aux pulsions répugnantes frustrées par la société. Ils sont particulièrement attirés par les humains innocents, en particulier les enfants.
Ces kaijin sont faibles physiquement mais ils sont capables d'étendre leurs tentacules sur plusieurs mètres, ayant une force de poigne impressionnante. Fixer leur œil central trop longtemps finit par tourner la tête jusqu'à l'évanouissement. Il est difficile de ne pas fixer l’œil des Jubokko qui immobilise ainsi ses malheureuses proies avant de profiter de leur évanouissement. Ils se nourrissent pas de chair, n'ayant pas de bouche, mais de l'énergie des corps qu'ils touchent. »

« Ces kaijin sont des unités créées par la Yomotsu Corp. et n'existent pas à l'état sauvage. Taillés pour le déplacement urbain, ils possèdent un camouflage naturel de type caméléon, capable de prendre la couleur et la texture d'un environnement, très efficace s'ils sont immobiles mais peu utile en marche. Dotés de deux bras d'une longueur disproportionnée, terminés par trois griffes acérées, ils les utilisent pour "s'arrimer" à leurs victimes et l'empêcher de fuir. Ils ne possèdent pas d'yeux mais voient par une sorte de vision thermique, leur visage comprenant une zone de scan infrarouge qu'ils utilisent pour lancer des rayons lasers.
Peu puissants physiquement mais furtifs, souples et silencieux, ils sont profilés pour l'attaque en milieu urbain. Ils ont deux étranges gueules au niveau du torse, qui ressemblent plus à des parasites qu'avoir une utilité quelconque, bien qu'elles possèdent des dents acérées. »

« Les Maikubi sont des kaijin qui se forment lorsque deux personnes se haïssent du plus profond de leur être. Etrangement, le Fuzen généré dégénère et les fusionne l'un à l'autre, ce qui explique le fait que les deux têtes de ce prédateur semblent continuellement se disputer. Toujours en colère, très irritable, ce kaijin est doté d'un féroce appétit, et il se montre agressif par nature.
Il n'est pas le plus dangereux, ni le plus grand mais il est capable de se montrer redoutable... Gare si les deux têtes tombaient pour une fois d'accord ! Ils sont dotés d'une force de frappe conséquente et de mâchoires capable de s'attacher à leur proie sans lâcher, à la manière des chiens de combat. Aveugles, ils se repèrent au bruit. Leur torse est blindé d'une matière semblable au cuivre, qui renvoie même les rayons lasers. »

« Les Iso Onna sont toujours féminines, et naissent des femmes trompées et bafouées par leur époux. Elles se nourrissent de l'énergie des hommes uniquement, en la pompant au contact, généralement par les organes génitaux. Elles violent leurs proies en les vidant mentalement de toute volonté et se repaissent de leur force vitale, ne laissant derrière elle qu'un corps presque momifié et desséché. Les Iso Onna ne s'en prennent jamais aux femmes, ni aux hommes mariés fidèles. Elles utilisent leurs pouvoirs psychiques pour contrôler mentalement leurs victimes, mais aussi pour assommer les éventuels gêneurs et peuvent prendre dans l'esprit des possédés l'apparence de la femme de leurs rêves.
Gorgée d'énergie psychique, une Iso Onna mute en Futakuchi Onna. L'on prétend que ces dernière naissent lorsque l'Iso Onna a absorbé en elle l'énergie de cent hommes. Les pouvoirs psychiques de ce kaijin sont très puissants mais elle est vulnérable aux attaques physiques, étant une forme chrysalitique, à la chair tendre et molle. »

« Forme finale de l'Iso Onna, ce kaijin ressemble à une femme sans visage, au corps gracieux et désirable. Elle est capable de planer - à la manière des écureuils volants - sur plusieurs centaines de mètres. Particulièrement furtive, elle est difficile à voir dans l'obscurité. Elle s'attaque, comme l'Iso Onna, uniquement aux hommes, s'attachant à eux avec leurs cheveux et l'on raconte que ces derniers entrent dans la bouche du malheureux pour aspirer directement son âme, ne laissant qu'un corps vide de toute substance. Une fois "rassasiée", une Futakuchi Onna a les cheveux d'un rouge de sang.
Elle utilise ces corps vides à la manière de "couvoirs" pour leurs œufs, donnant ainsi des Iso Onna n'ayant jamais été humaines, les créatures mangeant le corps avant de se regrouper en nichées gouvernées par une "Reine" Futakuchi Onna. Redoutables combattantes psychiques, elles sont difficiles à attraper, mais vulnérables à une simple force physique une fois immobilisées. »

« Ces kaijin sont l'une des rares espèces à être les alliés naturels des humains, même à l'état sauvage. Sorte de grands sauriens aquatiques aux doigts palmés et dotés de puissantes nageoires, il sont maladroits sur la terre ferme et mesurent presque cinq mètres de haut pour un poids de plusieurs tonnes. Créés artificiellement à partir d'ADN de plusieurs mammifères marins exposés au Fuzen, ils sont d'excellents nageurs et viennent en aide aux navires échoués grâce à leur force colossale. Leurs écailles blindées les protègent de la plupart des attaques.
Ils se montrent généralement coopératifs et vivent en troupes d'une dizaine d'individus, mâles et femelles et les Garappa ont un langage à eux, qui ressemble un peu à du japonais bizarre et difficilement compréhensible mais très complet. »

« Les Kaiyô sont des kaijin animés par un appétit insatiable : ils accumulent la nourriture par pure boulimie et dévorent plus qu'ils ne mangent. Ils sont belliqueux, mauvais par nature. Amphibie, ils se déplacent autant sur la terre ferme que dans l'eau, dévorant les nageurs imprudents avec leurs terribles mâchoires : impossible de faire lâcher prise à ce kaijin lorsqu'il a agrippé sa proie, qu'il entraîne par le fond pour l'y noyer. Les Kaiyô sont exclusivement des mâles et ils utilisent les femmes humaines pour se reproduire. Malheureusement – ou heureusement – les victimes meurent souvent pendant l'acte, le Kaiyô n'ayant pu refréner son goût sanguinaire et entreprenant en même temps de manger la malheureuse. Cela évite la prolifération de ces monstres qui prennent naissance dans l'intense frustration humaine face aux codes et aux règles qui régissent la société japonaise qui méprise tout excès. »

« Les Obôzu sont de puissants géant de quatre mètres de haut, aux mouvements lents mais précis et l'un de leur bras est terminé par un canon à plasma, l'autre par une excroissance osseuse semblable à un marteau de guerre. Blindés, ils ont une véritable carapace osseuse et de nombreuses cornes et piques jalonnent leur énorme masse. Ces kaijins ont été créés par la Yomotsu Corp. pour servir de force de frappe lourde. Les Obozu sont rares à l'état sauvage car ils apprécient de se sentir utiles à une cause et aux humains. Un peu bêtes, il sont cependant d'une grande loyauté et protégeraient sans hésiter les faibles et les innocents. On leur a inculqué le sauvetage prioritaire des civils et ils sont souvent les premiers à se mettre en danger pour les humains. »

« Ce Kaijuu redoutable mesure près de trente mètres de long, déclenchant de véritables raz-de-marée lorsqu'il émerge des flots. Il éventre les navires et détruit les côtes en remontant des abysses où il demeure. Ce titan aquatique serait né de la haine d'une baleine à bosses face à la pollution et aux massacres humains. La créature serait alors devenu Ishinagenjo, ruminant depuis deux décennie son aversion, remontant en surface pour attaquer les pétroliers et les porte-avions. Il se terre de manière cyclique dans les grandes profondeurs et l'on raconte que son réveil est précédé d'un bruit étrange, ressemblant au chant d'une gigantesque baleine localisé toujours au même endroit au large des côtes japonaises, venant d'une faille sous marine que tous les appareils peuvent enregistrer en même temps. Les humains ne peuvent alors que prier leurs dieux que la colère du kaijuu sera courte et localisée loin des principaux ports de l'archipel. »

« Ce kaijin a été conçu par la Yomotsu Corp. pour servir de monture à certaines unités plus légères, permettant un déploiement plus rapide en zone de danger. Il a une vitesse de pointe de cinquante kilomètres heures mais peut endurer plusieurs heures de course ininterrompue. Blindé, Ipon'ashi peut aisément harponner de petits véhicules comme des motos ou des voitures grâce à la formation naturelle de sa gueule en métal, mesurant environ deux-mètre cinquante au garrot. Il est plutôt lent et posé, se montrant généralement docile, mais est très sensible au contrôle mental et peut se retourner ainsi contre son cavalier et les membres de sa cavalerie. Cependant, il faudrait une mine anti-char pour stopper sa course lorsqu'il est lancé au galop. »

« Ces Kaijin se forment sur les hommes et femmes sur le point de trouver la mort dans un incendie. Leur terreur pure du feu les calcinant vifs créé une puissante émanation de Fuzen, les transformant en monstre semblable à un loup blanc et rouge, à la gueule démesurée. Cela leur sauve paradoxalement la vie, tout en leur ôtant toute pensée humaine cohérente.

Les Ho-Masubi manipulent le feu, qu'ils traversent sans se brûler et on les prétend à l'origine de bien des incendies inexpliqués. Ce sont des bêtes animées par le goût du massacre gratuit, et ils sont toujours précédés d'une forte odeur de fumée. Ils dévorent leurs victimes carbonisées, et leur corps est toujours brûlant, se nimbant de flammes à très haute température lorsqu'ils passent à l'attaque. Ce sont des kaijin d'une taille raisonnable, approximativement celle d'un grand loup, mais leur nature est particulièrement agressive. »

« Ces kaijin sont d'étranges créatures sans forme clairement définie, cette dernière variant complètement d'un individu à l'autre. Ils semblent parfois être de simples miroitement de l'air ambiant, comme un mirage de chaleur, mais lorsque ces kaijin attaquent, ils apparaissent, comme fait de lumière pure. Plus un Funayūrei est puissant, plus il est lumineux et d'un blanc pur, certains n'étant qu'une vague forme grise.
L'on prétend qu'ils se forment sur les individus trop souvent ignorés, dit "transparents", que leur haine de ceux qui les ignorent transforme en kaijin.
Les Funayūrei sont capables de passer n'importe où, n'ayant pas de corps tangible et ils attaquent avec une sorte de rayon psychique qui brouille les sens de la victime et leur permet de prendre le contrôle de son corps. Les gens populaires et célèbres sont souvent leur cible favorite, les poussant souvent à se suicider de manière spectaculaire. »

« Ce terrible Kaijuu ressemble à un gigantesque dragon bleu d'orage, d'une envergure de plus de trente mètres, au corps massif. Sa puissance de frappe est colossale et ses griffes peuvent aisément se planter dans l'acier et le béton des immeubles. Il est souvent précédé d'orages violents, apparaissant au milieu des éclairs pour ravager la ville. Pourquoi ?  Personne ne le sait.
Daidarabotchi serait à la base une expérience de la Yomotsu Corp. qui aurait mal tournée mais peu se souviennent de la véritable identité de la personne à l'origine de ce monstre volant. Doté d'une puissance de frappe terrifiante, le Kaijuu est cependant vulnérable au contrôle mental. Il attaque avec sa force physique mais sa simple présence provoque de violents orages. Son attaque la plus puissante est une gigantesque boule de foudre ayant le voltage d'une centrale électrique ravageant tout ce qui se trouve droit devant lui.
Les tempêtes sont souvent un signe de la présence de Daidarabotchi dans les parages. »

« Ces kaijin seraient la cause des cauchemars, dévorant les beaux rêves des gens. L'on prétend qu'une cible de Shinigami finit par sombrer dans l'apathie, le désespoir, puis se suiciderait. Ces mêmes suicidés deviennent à leur tour des kaijin, les Makuragaeshi.
Les Shinigami ne prennent que rarement une forme visible et tangible, étant assez fuyants. Ils s'en prennent tout particulièrement aux personnes avec une forte joie de vivre et l'on raconte que ces kaijin se forment de la jalousie des dépressifs pour ceux qui croquent la vie avec positivité.
Les Shinigami n'attaquent pas directement mais ont souvent un groupe de Makuragaeshi auprès d'eux, qui agissent à leurs ordres comme des pantins. L'on peut forcer un Shinigami à se dévoiler en pratiquant un rituel d'exorcisme shinto et ainsi sauver sa victime. »

« Kaijin se trouvant principalement sur les hauteurs des immeubles du vieux centre-ville, ils en descendent parfois en bande pour trouver de la nourriture. Doté d'une grande endurance physique aux attaques, ils affrontent leurs adversaires avec leurs pouvoirs soniques, étant capable de produire un écho avec une seule voix, leur cri pouvant venir de plusieurs directions à la fois et frapper physiquement de plusieurs côtés.

Attaquant souvent en bande, les Yamabiko sont brutaux et stupides, se montrant violents par simple plaisir. Ils s'affrontent et se dévorent parfois même entre eux, sans raison apparente.
Ce sont souvent d'anciens voyous, sachant plus jouer des muscles que du cerveau. Hauts de deux-mètres et blindés, ils savent bien encaisser les attaques mais demeurent trop stupides pour être une menace sérieuse pris un par un. Malheureusement, ils sont souvent en groupe de trois ou quatre, bien qu'il soit aisé de les faire tomber dans les pièges les plus élémentaires. »

« L'Ittan-momen est un tout petit Kaijin dont la peau ressemble à celle des dauphins : son derme est froid, douce et huileuse et son poids ainsi que sa taille est variable. Il est mou, ne disposant visiblement d'aucune structure osseuse et est ainsi capable de survivre à toutes les chutes ou les cascades possibles; certains le surnomment par dérision le "Kaijin Mochi" car il peut s'étirer comme la pâte de riz gluant. Pourtant qu'on ne s'y trompe pas car c'est une créature redoutable.

Ce Kaijin attaque les humains, souvent en s'enroulant autour de leurs visages pour les étouffer. Capable de flotter plus que de voler, il se nourrit de l'énergie que libèrent les humains en mourant et plus il se nourrit, plus il grandit et grossit. Certains Ittan-momen sont devenus ainsi proprement gargantuesques. Ils ont souvent mauvais caractère et détestent les humains mais n'en dédaignent pas la compagnie, bien étrangement : un humain nourrissant un Ittan-momen avec des produits laitiers se verra épargné par l'appétit du monstre. Ce Kaijin est incapable de prendre forme humaine et si certains spécimens sont en observation à la Yomotsu, cette dernière s'est révélée incapable d'en créer. »