Satoko ♥ Toi est moi.

Bonjour, je m'appelle Murakumo Satoko, mais on me surnomme aussi Onibi, un nouveau type de Kaijin. J'ai actuellement 17 ans, car je suis né le 27 avril 2005 à Okuse et je suis japonaise. Il m'arrive parfois de faire quelque chose de ma vie et si je ne suis pas en train de subir des expériences, je suis lycéenne. Si vous voulez tout savoir je suis très aisée, enfin mes parents plutôt et vu que je n'ai aucun secret pour vous, vous pouvez aussi savoir que je suis paumée et en couple avec Akihiko-san. On me dit souvent que je ressemble à Rin Tohsaka Je suis dans le groupe des Kaijin de la Yomotsu.

Caractère Satoko, "L'enfant Sage" porte bien son prénom qui lui va comme un gant. Elle est sage, cette jeune fille, un peu trop peut-être. presqu'évaporée. Parfois, elle n'est simplement plus vraiment là. La lumière l'agresse si elle est trop forte, elle est d'une grande douceur, d'une grande bonté, aussi, au point d'en devenir naïve. Des filles et des garçons qui l'ont connu il y a quelques années se souviennent pourtant d'une fille très affirmée, un peu caractérielle, voir parfois carrément tyrannique. Ses amis de l'époque ont fini par tourner le dos à cette drôle d'adolescente, de plus en plus silencieuse. De plus en plus lointaine. Elle est pourtant très souriante, aimable même, bien qu'elle ne parle plus ou si rarement... Les gens semblent parfois avoir un peu oublié que la jeune fille avait un jumeau... Et pour cause, ils n'étaient pas dans la même école.

Ce que personne ne sait, ce sont que les expériences subies par Satoko et son jumeau Satoshi ont brisé l'existence de ces deux êtres. Satoshi est devenu Satoko, sous le choc de la mort de sa jumelle, souffrant de graves troubles dissociatifs. En effet, le garçon est persuadé d'être sa soeur, et ce malgré l'évidence de son corps. Persuadé au point qu'une poitrine se soit formée sur son torse. Persuadé au point de nier absolument toute évidence. Il est Satoko. Point. Quant au Kaijin que son père à fait de lui, il pense que c'est l'esprit de Satoshi, qui a survécu à l'expérience. Dans le monde de Satoko, son frère est toujours avec lui. Il ne réalise pas que ce n'est autre que lui qui se transforme en Onibi. Qu'il est Satoshi et le Onibi. Pour lui, il est Satoko, peu importe ce qu'on peut lui dire. Il ne l'entend pas. Il s'est réfugié dans cette réalité comme pour ne pas mourir de désespoir.

Satoko, donc, est un être complexe, qui est persuadé d'être heureux, d'avoir encore son frère et d'être une jeune fille normale. Elle sourit à son père, Elle ne lui en veut même pas : Satoshi est toujours là, non ? Il a juste changé de forme, n'est-ce pas ? Alors pourquoi est-ce qu'elle en voudrait à son père ? Ce dernier était tellement peu à la maison... Il prend bien soin d'elle maintenant. Il la regarde, il s'occupe d'elle, dans ces salles froides de la Yomotsu. Il rentre même à la maison, maintenant, pour veiller sur elle. La surveiller ? Non, non, son père sait qu'elle est une bonne fille, n'est-ce pas ? Et Satoshi doit avoir tant de peine à devoir soigner les autres... Alors elle a de la chance, puisqu'elle peut encore aller au lycée, elle. Elle ne se plaint pas.

Oui, Satoko est une enfant sage.

Physique Une jeune fille gracile aux longs cheveux noirs qu'elle porte souvent en deux couettes. De jolis yeux bleus qui dénotent dans la masse des japonais. Une carrure de moineau, un visage anguleux et très expressif, souvent un peu dans la lune. Satoko est une jolie fille, aux manières impeccables, encore assez innocente sur la question de son apparence. Elle a un joli teint de lait, des gestes agréables. Elle aime les vêtements féminins, agréables à porter ou plus pratiques et confortables. Elle n'a pas de piercing ni même de tatouage, ses parents ne voudraient jamais ! Et elle est une fille obéissante.

Physiquement, peu de choses la caractérisent, c'est une lycéenne banale au demeurant sauf... son corps, certes gracile, est celui d'un jeune homme. Un jeune homme avec de la poitrine, mais un jeune homme tout de même. Mais Satoko ne se rend pas compte de ce corps qu'il déni totalement.
Et pour rajouter à cela, elle se couvre parfois de marques lumineuses qui décuplent certaines de ses capacités. Parfois on ne la remarque juste plus. Pas qu'elle ne soit plus là mais son corps prend simplement la couleur et la texture de ce qui l'entoure, lorsqu'elle veut qu'on l'oublie. Car Satoko est un kaijin étrange, une créature inédite. Elle-même est un peu perdue. Mais ça fait parti d'elle-même. C'est ainsi.

Satoko ne parle presque plus. Pas qu'elle ne veuille pas mais... Elle oublie simplement comment le faire, petit à petit. Sa voix est très basse, tout juste audible et si rarement entendue que la plupart des gens la pensent muette. Et cette rumeur est renforcée par le fait qu'elle ne parle plus qu'en écrivant sur un carnet depuis quelques mois... Ou par le langage des signes, qu'elle apprend petit à petit.

Quelque chose te différencie ? Sa nature de Kaijin, son corps de garçon avec de la poitrine, le fait qu'elle ne parle presque plus... Ou alors encore l'incroyable capacité de son corps de guérir d'absolument tout en l'espace de quelques millièmes de secondes ? Oui beaucoup de choses différencient Satoko et en font une jeune fille totalement à part.

Un petit garçon et une petite fille dans une grande maison froide. Maman était morte dans un accident quand ils n'avaient que sept ans. Papa travaillait beaucoup, il n'était presque pas à la maison. Mais ce n'était pas grave, car ils étaient ensemble. Rien ne pourrait jamais les séparer, n'est-ce pas ? Parce qu'ils étaient jumeaux. Si adorables et fusionnels. D'adorables enfants sages.
Ils s'aimaient sincèrement de tout leur cœur et tentait d'alléger le cœur de leur père, toujours si froid, à présent que leur mère était morte. On leur avait dit que c'était un accident de voiture mais... est-ce que cela n'avait pas à voir avec la visite "d'amis" de son père ? Ces derniers, les jumeaux ne les aimaient pas trop. Satoko ne perdait jamais une occasion de leur rabattre le caquet, soutenu par Satoshi, plus modéré et timide.

Ils allaient à l'école, ensemble, toujours. Ils avaient des amis, mais jamais le droit de les ramener à la maison. Ou d'aller chez eux alors on les disait un peu snob. Mais bon, tant pis, ils pouvaient jouer ensemble, à la maison, non ? Ils grandissaient, l'un auprès de l'autre, lentement, comme de banals adolescents, avec une vie de famille compliquée mais dont ils ne se plaignaient jamais. Après le collège, leur père les força à se séparer. L'une irait dans le lycée privé pour fille. L'autre au lycée public mixte. Première trahison.

Satoshi et Satoko n'avaient que 15 ans et ils n'avaient jamais encore été l'un sans l'autre aussi longtemps. Ils fuguèrent même chacun de leur établissement respectif pour se voir en cachette et sécher les cours. C'était la première fois qu'ils désobéissaient. Mais ils voulaient juste être ensemble.
Quinze ans. Ce fut leur âge quand leur père les amena pour la première fois à son travail. Qu'il les lia pour la première fois à une table en inox, côte à côte. Tout irait bien. Il allait juste faire quelques examens...

Des mois et des mois d'expériences. Ils n'allaient plus à l'école, enfermés dans cette salle sans fenêtres. Serrés dans les bras l'un de l'autre. Tout irait bien. Leur père leur disait que c'était pour leur bien, pour qu'ils ne souffrent plus jamais, pour qu'ils ne meurent pas comme leur mère... Pour qu'ils n meurent pas. Jamais.

...

Une déchirure terrible au niveau du coeur. Il était seul. Seul, si absolument seul qu'il poussa un hurlement déchirant alors qu'il sentait la main de sa jumelle devenir molle entre ses doigts. L'horreur. Sa soeur, morte. Morte. Sa moitié, une part de lui. Il devint fou, ivre de terreur, hurla, pleura, et son esprit se brisa en mille morceaux alors que son corps changeait, prenait la forme tant attendue pour lui, qu'il devenait ce que son père allait appeler un Onibi... Juste avant que la chose éthérée et immense ne devienne tangible. Juste une seule fraction de seconde. Un battement de cœur.

Leur père, gisant dans une mare de sang, une perche de perfusion lui transperçant la cage thoracique. La créature pleura. Pleura. Pleura. Des litres de larmes. On amena son père sur un brancard, reprenant doucement ses esprits. La créature pleura sur le corps de sa soeur. De sa moitié. Mais elle ne revint pas.

...
L'obscurité.

Lorsque Satoko revint à l'école d'un pas encore maladroit d'être restée tellement de mois à l'intérieur de cette pièce sans fenêtres, surveillée jours et nuits par son père et les équipes de chercheurs avec son frère, devenu cette drôle de créature qu'elle était la seule à voir, peu de gens la reconnurent.
Pourtant, c'était bien elle, non ? C'était bien Satoko. Mais elle semblait loin, bien loin. Pourtant douce et gentille, comme une jeune fille de son âge. Elle souriait, d'une jolie manière. Et pourtant, on s'éloigna d'elle. Peu importe, Satoshi était toujours avec elle, non ? Maintenant, ils ne pourraient plus être séparés. C'était son père qui le lui avait dit. Elle savait que tout irait bien, qu'elle irait bien. Satoshi veillait sur elle, elle en était sûre !

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